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Forme du courant

lundi 12 mars 2012, par Philippe Bataille

Dans un article précédent, je vous avais parlé de « courant continu », de « courant alternatif » et de « courant numérique », je vais maintenant introduire d’autres formes « courant redressé » et « courant pulsé ».

Courant continu

Courant électrique dont la tension est constante dans le temps. Il est généralement obtenu par une pile, un accumulateur, une alimentation stabilisée.

On caractérise une source de courant continu par sa tension et par sa pureté ou imperfections max « tolérance sur la tension », « tension de ronflement »…

Courant alternatif

Courant changeant de sens d’une manière alternative, la forme du courant peut être qualifiée :

  • « alternatif sinusoïdal », c’est typiquement celle du secteur ou celle obtenue à partir d’un transformateur branché sur le secteur ou celle d’un très bon onduleur, on l’appelle couramment « alternatif »,
  • « alternatif carré », c’est typiquement la forme de tension obtenue par un système de commutation électronique ; on l’appelle habituellement « signal carré », ce système peut générer un brouillage des téléviseurs ou autres appareils sensibles aux perturbations électromagnétiques,
  • « alternatif triangulaire », c’est une forme de tension obtenue par des dispositifs électroniques, on le désigne habituellement sous le nom « signal triangulaire ».

Attention les appareils de mesure autres que l’oscilloscope, affichent des valeurs correctes uniquement dans le cas d’un courant sinusoïdal, pour toutes les autres formes de courant, les mesures n’ont de sens qu’en comparaison avec un signal connu de même forme.

Courant redressé

Ce courant est dérivé du courant alternatif sinusoïdal, il est obtenu après passage à travers une diode (redressement simple alternance) ou encore après passage dans un pont de diodes (redressement double alternance).

Courant pulsé

Il s’agit de portions de courant alternatif ou de courant redressé ou encore de courant continu séparées de durées pour lesquelles le courant est nul.

Courant numérique

Dans son état le plus pur, le courant numérique est constitué de durées courtes à la tension maximale dites état un ou état haut et d’autres durées à tension nulle dites l’état zéro ou état bas.

Pour nos réseaux ferroviaires miniatures, il existe d’autres variantes où au courant numérique se superpose une composante continue, ce qui permet de faire circuler une locomotive fonctionnant en analogique au milieu d’autres locomotives fonctionnant en digital.

Les informations numériques transmises par le courant permettent de transmettre des ordres à une locomotive particulière (celle dont l’adresse numérique précède l’ordre) et un ordre différent à une autre locomotive circulant sur le même réseau.

Un tel courant ou signal numérique permet de transmettre à la fois le signal et la puissance.

Pour décrire ce système on franglicise parfois « digital » alors que cheux nous « digitale » c’est une jolie plante plutôt dangereuse.